Contradictions, souffrances et dilemmes
nés de la rencontre entre des corps et leurs limites avec des âmes sans limites

« Un homme et son ombre, et puis une femme.
Une ambiance macabre, une impression de distorsion du temps. Une rencontre entre des personnages qui ne devaient pas se croiser. Une histoire sur le pardon, un nouveau départ. » (NAKAMURA Megumi)

NAKAMURA Megumi s’installe en Europe après avoir reçu le Professional Level Prize au Prix de Lausanne, concours international pour jeunes danseurs de ballet. Elle danse aux Ballets de Monte-Carlo, puis rejoint le Nederlands Dans Theater dirigé par Jiri Kylian et participe aux créations de chorégraphes en vue de la scène internationale. Après avoir quitté la compagnie, elle devient répétitrice pour les pièces de Kylian et dirige des formations d’écoles ou de compagnies de ballet du monde entier, à commencer par celles du Ballet de l’Opéra national de Paris. En 2007, elle rentre au Japon où elle se consacre avant tout à ses activités de chorégraphe. Elle crée ainsi des pièces pour des compagnies japonaises telles que le National Ballet of Japan. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions, notamment le prix du ministre du Minister of Education Award for Fine Arts et la médaille au ruban pourpre du gouvernement japonais.

SHUTO Yasuyuki entre au Tokyo Ballet à l’âge de 15 ans et reçoit le premier rôle à 19 ans. En tant que danseur étoile de la compagnie, il interprète les rôles principaux non seulement de pièces classiques mais aussi d’œuvres de chorégraphes aussi célèbres que Maurice Béjart (Boléro, M), Jiri Kylian ou encore John Neumeier. Il quitte la compagnie en 2004 et interprète par la suite le rôle principal d’œuvres de chorégraphes et de metteurs en scène japonais ou étrangers, comme Swan Lake de Matthew Bourne ou Apocrifu de Sidi Larbi Cherkaoui. Il présente également ses propres créations. Ces dernières années, il a élargi son champ d’activité en jouant au cinéma et dans des séries télévisées. Il a reçu de nombreux prix, notamment le prix du ministre du Minister of Education Award for Fine Arts en 2010.

AOKI Naoya commence à danser à l’âge de 16 ans. De 2004 à 2008, il est membre de la compagnie Noism. Il chorégraphie Tagainiso pour la Japan Ballet Association. Lors du Dance Summit in Japan 2017, il reçoit le Grand prix et le prix du ministre du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Il lance ensuite le « Aoki Naoya Group Work Project ». Depuis quelques années, il s’intéresse à « l’usage de la danse » dans la société, il donne des cours dans des écoles primaires et monte des spectacles issus de workshops avec des théâtre publics japonais.

Dans A Chronicle of the Time Yard, trois danseurs se meuvent sur scène tout en ayant conscience de la « présence » de chacun. Un homme solitaire (Shuto), accompagné de son ombre (Aoki), rencontre une femme (Nakamura) et s’en sépare.

Le décor conçu par SATO Keiko, artiste qui réside aux Pays-Bas, évoque un jardin secret, silencieux et à la beauté délicate, dans lequel se tisse un univers poétique et lyrique.

Une vidéo proposée par la Fondation du Japon (https://www.jpf.go.jp/e/)

＜Informations sur le spectacle＞
Chorégraphie : NAKAMURA Megumi
Interprétation : NAKAMURA Megumi (la femme), SHUTO Yasuyuki (l’homme), AOKI Naoya (l’ombre)
Voix : SHUTO Yasuyuki, NAKAMURA Megumi
Installation : SATO Keiko
Musique : Dirk HAUBRICH
Costumes : SEYAMA Yoko
Organisation : Kanagawa Kenmin Hall
Avec le soutien de : l’Agence pour les affaires culturelles du Japon
Poème de : Emily Dickinson (traduit en japonais par NAKAJIMA Tamotsu, publié chez Kokubunsha）
Remerciements : SAYATEI / STYLEJAM, Inc. / Documentary Japan, Inc

Filmé le 8 juin 2010 à la Kanagawa Kenmin Hall Gallery

End date of distribution: 31/8/2022